Fers et Lames

Salon de la Forge et de la Coutellerie

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LES FORGERONS CATALANS
VIDAL Bruno Président

photo LES FORGERONS CATALANS<br />
VIDAL Bruno Président www.ferronnerie-vidal.com

Animation des forges de Fers et Lames
Ferronnerie Vidal
69 avenue Victor Hugo
66270 LE SOLER

ASSOCIATION K12

photo ASSOCIATION K12 www.association-k12.fr

1 Pré de Miquel
12290 SEGUR
Tél: 05 65 70 71 66
Email : aygalenq.alain@wanadoo.fr

VIALLON Henri
Maître de forges, Artisan d’art

photo VIALLON Henri<br />
<em>Maître de forges, Artisan d’art</em> 4 Rue Anna Chabrol
63300 Thiers
Tél. : 04 73 80 24 03
Après avoir effectué son apprentissage chez « 32 Dumas Ainé », il est agent de maîtrise chez Sarry Sabatier, puis responsable de production à la Maison des couteliers à Thiers, ville dans laquelle il s'installera à son compte début 1987.

Il a fait partie des trois premiers Français qui ont réintroduit le damas en France, et affectionne particulièrement la création de damas complexes ou mosaïques.

Henri Viallon est Meilleur Ouvrier de France coutellerie en 1991.

En 2007 il est contacté par la Société de Coutellerie Industrielle et Publicitaire pour la création d'une série de 3 couteaux de cuisine à vocation professionnelle. Il accepte le projet à condition de maîtriser le process de fabrication. Les couteaux seront donc produits au Japon avec leurs aciers hauts de gamme. Une lame en San Maï, cœur en VG10 et damas pour les flancs ainsi que du micarta pour le manche, la gamme Épicure est née.

Il collabore ensuite avec divers chefs étoilés, il crée, entre autre, un couteau à huîtres, le « Cancalais », pour Olivier Roellinger, un Laguiole avec Michel Bras, crée le couteau de Jean-Pierre Coffe, le "Coustel" et un Thiers pour les ateliers de Joël Robuchon. Pour la Gaumont télévision, il met au point un Sauveterre pour la série La Clef des champs.

Créateur insatiable, il mettra au point la création d'un couteau pliant pour un restaurateur étoilé lors d'un séjour en Bretagne.

Wikipédia Article mis à jour avec la participation d' Henri Viallon.

BARGIEL Dominique

photo BARGIEL Dominique www.kera12.fr

À 52 ans, Dominique Bargiel aura donc déjà passé près d'un quart de siècle en quête de la perfection dans la fabrication de katanas, les sabres japonais, armes favorites des samouraïs nippons au Moyen-Age ou des yakuzas de la mafia japonaise des temps modernes. Les cinéphiles et les experts en civilisation nippone connaissent parfaitement ces sabres aux courbures quasi parfaites, finement décorées et dont une seule lame nécessite plus de 100 heures de travail. Mais comment un Cantalou né au pays des volcans d'Auvergne a-t-il pu tomber dans la marmite des forgerons de katanas ?

« Le point de départ de cette aventure, ce sont sans conteste les arts martiaux, confesse Dominique. Enfant, j'ai beaucoup vécu dans le Carladez. Je me souviens de cours de judo sur des tatamis improvisés sur des bâches saupoudrées de sciure de bois. Un peu plus tard, j'ai aussi pratiqué le karaté durant cinq ans. C'est juste après que la passion des sabres m'est tombée dessus. Je regardais un magazine qui présentait un katana destiné à l'empereur du Japon avec une lame impressionnante d'1 m 50. J'ai eu envie d'en fabriquer tout bêtement. Ca a commencé par des imitations de sabres espagnols. Je me suis fait la main sur du dégrossissage à la main. »

À l'époque, Dominique Bargiel vit en appartement. Qu'à cela ne tienne, le virus est en lui. Il confectionne sa première forge sur son balcon. « Un sabre, c'est compliqué à fabriquer. Alors, je me suis équipé. J'ai acquis une enclume, des marteaux, des pinces, un marteau-pilon… Pendant un an, au grand dam de mes voisins, j'ai fabriqué mon propre charbon de bois car c'est le combustible nécessaire pour forger la lame d'un katana dans les règles de l'art. Il faut un demi-mètre cube de charbon pour forger un sabre. »

Un sabre japonais coûte de 1 000 € à 4 500€. Chaque katana est unique. Il faut une centaine d'heures de travail dont au moins 40 heures de polissage de la lame. C'est la partie la plus technique. On la réalise avec des pierres japonaises importées de l'empire du Soleil Levant à 800 € pièce. « Ces pierres permettent de travailler le dos, les facettes et le tranchant de l'acier. » Le sabre parfait n'existe pas mais pour frôler la perfection dans l'art du katana, il faut procéder à la décoration du saya (fourreau) en fabriquant deux demi-coques avec la forme de la lame.

« On y ajoute un renforcement en corne, explique Dominique, puis du tissu de papier verni à dix reprises et pour finir, on applique dix couches de laque, là encore importée du Japon. » La touche finale consiste à soigner l'esthétique de la poignée du sabre ou touka. Cette arme redoutable, l'homme en caresse la poignée confectionnée avec de la tresse en soie.
Rencontre avec un maître

Entre 2003 et 2008, par plusieurs voyages au Japon à l'occasion de festivals du couteau à Seki, Dominique Bargiel a poussé son rêve plus loin. Le forgeron de Bozouls a rencontré son maître. Sumihira Manabe est considéré comme un trésor vivant dans son pays. Marginal dans sa discipline, il a le tort ou plutôt le grand mérite de vouloir reconstituer le katana du temps des samouraïs au Moyen-Age. Il est récemment venu faire étalage de son savoir-faire en Aveyron au 14e festival Fers et Lames.

« Dans ma quête de forger le sabre japonais presque parfait, il ne me restera plus qu'à aller voir Manabe à l'œuvre dans sa forge située dans une zone montagneuse et reculée proche de Kobé. Là, je pense que la boucle sera bouclée. »

Article "LA DEPECHE grand sud" Publié le 25/09/2011 09:23 | Jérôme Rivet


Albums photos des forges

2014 : Les Forges 201418 photos

2013 : sculpture pour les 150 ans de SOCIÉTÉ DES CAVES20 photos

2012 : Hommage à Bernard20 photos

2011 : Les Forges20 photos

2010 : Les forges20 photos

2009 : Les Forges 200916 photos

2008 : Les Forges20 photos



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